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Be with me

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.12/5

vos avis

17 critiques: 3.59/5

visiteurnote
Simon VD 2
Pikul 4.5
Manolo 4
loicaf750 2.5
LKF 2
koalaurent 1.75
Khanheda 5
JoHell 3
jinroh 4.75
Illitch Dillinger 3.75
hkyume 3.5
geez 4.25
Diana 4
Chip E 3.25
Bp 4.5
Bastian Meiresonne 4.25
750XX 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Le film commence sur un rythme assez lent, avec l’introduction des personnages et leurs espoirs amoureux. Les personnages sont intéressent mais le problème c’est que le film ne décolle pas vraiment, on a l’impression de regarder un documentaire à partir de la moitié du film, sur l’histoire de Theresa Chan, une femme au handicap peu commun. C’est sûr, le réalisateur part sur de bonne intention, et son objectif est louable, mais on s’ennuie tous de même, le jeu des acteurs n’étant pas exceptionnel même s’ils ressortent bien esthétiquement à l’écran. Je reste donc une peux sur ma faim, meme si de micro moment sont interecent mais sous-exploiter.

13 octobre 2005
par Simon VD


Bonne surprise.

C'est le genre de film, que je sais que ce n'est pas mon genre. Je suis allé le voir juste par ce que parfois, j'ai de bonnes surprises. Et ce fut le cas, malgré l'histoire un peu à l'eau de rose (quoiqu'un peu noirci), j'ai trouvé que ce film se regardait ; que les personnages étaient attachants, particulièrement la vielle femme. Rien d'extraordinaire, ni de nouveau (les histoires de vie qui se croisent) mais ça reste un film agréable à regardé, malgré qu'il soit quand même mou dans l'ensemble. Je rajouterais juste, qu' il y a beaucoup de sous-titres blancs sur blanc, et ça, c'est très énervant.

24 septembre 2005
par loicaf750


Un film ennuyeux sauvé par l'humanité de ces personnages.

Mon titre résume bien le souvenir général de ce film vu en salle à sa sortie. Ce n'est pas inintéressant mais ce n'est pas passionnant. Ca se laisse regarder mais ça ne se re-regarde pas. Voilà un film qui laisse indifférent malgré l'impression que le metteur à réussit à capter l'essence de l'humanité. Reste plus qu'à lui trouver un bon scénar...

22 janvier 2007
par LKF


Ennuyant

Ce film est mon premier film venant de Singapour. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai visionné ce "Be with me". Hélas je me suis plutôt ennuyé devant, trop de remue-méninges gratuits pour un film qui cherche à tout prix à être classé "d'auteur". Le contemplatif ici ne sert que la lassitude du spectateur.

23 décembre 2007
par koalaurent


be with(in) me

Be with me m'a appris à voir. Voir ce que j'ai toujours vu, mais avec autant de regards différents et d'organes qu'il me serait permis d'imaginer. Voir ce que l'on voit toujours: les images. Voir le monde. Et voir que nous sommes les propres images que nous contemplons. Et que quand bien même il est impossible de voir, le regard prend les détours les plus fous, les plus sublimes pour nous hanter, de tout son être, de tout l'être dont il est le désir. L'image sensuelle, l'image pixel, tout cela contribue à tisser une même granulosité, un même réseau d'affects, à nous faire vivre dans l'ivresse de ces images, à être les personnages d'un film de Bresson, des autistes pantins qui se jouent la comédie, demeurés à vivre sur un écran non sans tenter de percer cet écran, fissurer les murailles qui forgent le silence assourdissant du film, écrire, chercher les mots, faire encore passer un mince filet de voix, asymptotique horizon vers lequel nous convergeons tous inévitablement. Les mots, autant dire la mort où se rejoignent les 2 pauvres victimes de l'amour. Les mots ou encore les larmes, qui se révèlent lorsque l'on aura mesuré à force d'expériences, à force de solitude la toute puissance de nos images. Des larmes magnifiques, belles à en pleurer, à notre tour.

05 novembre 2005
par Khanheda


La magie du silence

Portrait fabuleux d'une femme sourde et aveugle dont le rayonnement touche les êtres et les fait changer. Le film touche à l'amour, à la mélancolie et au rêve. Après une première demi-heure un peu laborieuse, il touche, dans sa deuxième partie, à la grâce. Chef-d'oeuvre.

28 octobre 2005
par Bp


L'Amour invisible

Après son second, "12 Storeys", Erik Khoo prit du recul sur ses propres réalisations pour se consacrer à la production. Après le populaire "Liang Po Po" (avec Jack Neo), il allait produire le premier film digital, le film à segments "Stories about love" par Cheek (Chicken Rice War), James Toh et Abdul Nizam. Puis vint la (malheureuse) co-réalisation "One Leg Kicking", en collaboration avec Wei Koh, comédie qu'il s'efforce à faire rayer jusqu'aux publications de ses filmographies officielles. Cette malheureuse expérience allait le motiver à retourner vers des productions plus personnes ("15" de Royston Tan et l'incroyable "Zombie Dogs / Eat @!#$, @!#$ and die" de Toh Hai Leong) et de réfléchir à un nouveau projet personnel. "Be with me" était né. S'intéressant une nouvelle fois à des individus de toutes les couches sociales, il reprend l'exploration de ses thèmes de prédilection depuis ses premiers courts et moyens-métrages ("Carcass", "Symphony 92,4" et – surtout – le censuré "Pain"): la solitude de l'individu et son incapacité à communiquer (sur l'amour). A travers le portrait de trois personnages foncièrement différents, il va décrire l'état amoureux sous différentes formes et à différentes stades de la vie: recherche de son identité sexuelle à l'âge adolescent, l'amour "posé" à l'âge "adulte" et le second amour printanier à un stade bien plus avancé. Mais depuis ses débuts enragés, Erik Khoo a mûri. Poursuivant toujours une même réflexion, il privilégie l'approche visuelle au détriment de la parole. Incapables d'exprimer leur amour, il reflète l'incapacité de communiquer par les longs silences, mais des regards pas moins appuyés. Noyant ses personnages dans un état de déprime assez poussé, il leur insuffle pourtant bien plus de chaleur humaine, qu'à ceux des ses œuvres antérieures; et l'intégration de la très sensible histoire de Theresa Chan témoigne de son sens développé de l'observation et de son fort attachement à ses personnages; jamais le personnage maladroit du gardien ne devient risible; et le ton de l'adolescente meurtrie est parfaitement rendue. Dix ans après son premier film dérangé et dérangeant "Mee Pok Man", Erik Khoo témoigne de la maestria de ses talents et réflexions acquis au fil de sa – encore jeune – carrière. Et prouve, que l'Art peut naître partout – peu importe les difficultés d'une industrie.

18 décembre 2006
par Bastian Meiresonne


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